Colocation : quels avantages (et quelles limites) pour les gestionnaires de bien ?

D’une manière générale, 13 Zoom sur les principales raisons pour lesquelles vous avez tout intérêt à vous renseigner sur la copropriété, sans oublier les éventuelles limites à connaître avant de se lancer les yeux fermés.

La colocation, une pratique de plus en plus répandue

Longtemps cantonnée à la sphère étudiante, la colocation correspond de plus en plus aux modes de vie actuels (beaucoup d’adultes, au-delà de 30 ans, se retrouvent seuls après une rupture, ou aspirent simplement à une autre forme de vie, hors du cadre traditionnel et familial). C’est la raison pour laquelle de plus en plus de colocations entre adultes – ou même intergénérationnelles – se développent. Forcément, puisqu’il y a plus de demandes, vous avez plus de chances de trouver preneurs pour votre bien immobilier en colocation !

De nouvelles opportunités lancées par les promoteurs

Si les promoteurs ont flairé la tendance, c’est qu’elle est fiable : le célèbre Nexity, par exemple, a déjà lancé un investissement locatif spécial colocation, baptisé « My Coloc’ ». Les constructeurs imaginent des logements modulables à l’extrême, permettant d’ajouter et de supprimer des cloisons très simplement, pour s’adapter de manière flexible et régulière aux besoins des occupants.

Des rendements particulièrement intéressants

Pour tous les investisseurs qui visent avant tout une excellente rentabilité, la colocation mérite d’être explorée : un même loyer, trop difficile à supporter pour une famille qui vit avec seulement les revenus d’un ou deux adulte(s) maximum, sera beaucoup plus facile à partager entre plusieurs adultes. Différentes études statistiques prouvent que le loyer total, à surfaces et caractéristiques égales, est largement supérieur en colocation – ce qui n’empêche pas de trouver des occupants. Une sympathique opportunité d’augmenter ses recettes locatives et d’amortir son achat plus rapidement !

Des discours élogieux et une tendance définitivement appréciée

Dans un monde où de plus en plus d’acteurs s’insurgent contre l’individualisme et le manque d’altruisme, la colocation bénéficie d’une réputation fortement positive. On la voit comme une méthode intéressante pour vivre autrement que seul dans son appartement, pour faire de nouvelles rencontres, apprendre à partager et avoir plus de confort au quotidien (louer à plusieurs une maison avec un jardin, par exemple).

Il existe aussi des formes de colocation essentiellement orientées autour de l’entre-aide : des personnes âgées peuvent résider avec de plus jeunes sujets pour se sentir moins seules et mieux protégées. Un art de vivre donnant-donnant qui a le vent en poupe !

Quelles sont les limites de la colocation à connaître ?

Bien évidemment, rien n’est jamais rose et il n’y a pas une manière d’investir dans l’immobilier qui n’implique que des avantages. Comme partout, quelques facteurs bloquants peuvent décourager de la colocation. Les voici en détail, pour vous aider dans votre réflexion.

La nécessité d’aménager le logement

Si vous n’avez pas trouvé de logement spécial colocation « clé-en-main » comme le proposent certains promoteurs (une pratique récente et actuellement peu répandue), vous allez devoir faire quelques petits travaux sur l’existant, ce qui implique des dépenses supplémentaires. N’hésitez pas à effectuer des devis et à demander des conseils à des professionnels : quand il suffit d’ajouter quelques cloisons, par exemple, la facture n’atteint pas forcément des sommets.

Les contraintes administratives

Qui dit colocation dit logiquement communication avec plusieurs locataires, relances potentielles et multiples pour s’assurer de percevoir TOUS les loyers en temps et en heure, rédaction et signature de baux individuels, turn-over plus important impliquant de rechercher des locataires, etc.

La gestion d’une colocation demande certes plus de temps et d’énergie. Si vous vous en sentez capable et si vous appréciez ce genre de travail, pourquoi ne pas vous y consacrer ? Et si vous redoutez de faire des erreurs, vous pouvez vous appuyer sur les conseils d’un agent immobilier, ou même lui déléguer toute la gestion locative pour garder la tête tranquille.