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Paris : les tendances du marché immobilier en 2017

Le marché de l’immobilier à Paris détermine des tendances plus générales dans l’économie française, car il s’agit d’un secteur dont dépendent directement de nombreux acteurs, à l’image des banques et investisseurs – ou encore des agences immobilières. Découvrez les principales tendances relatives à l’immobilier parisien en 2017.

Les facteurs qui influent sur l’immobilier à Paris

Dans un premier temps, il faut savoir que la quantité de logements vacants à Paris est importante à prendre en compte : selon les statistiques, 10 % des habitats de la capitale sont inoccupés. Les arrondissements les plus touchés par cette tendance sont le 13ème, le 19ème et le 20ème. Le marché de l’immobilier professionnel revêt aussi une grande importance : dans la périphérie, on mise sur les bureaux et autres entrepôts, très recherchés dans le tertiaire et le secondaire.

Naturellement, quand le marché de l’immobilier se porte bien, d’autres activités liées s’en sortent particulièrement bien. Par exemple, les professionnels du bâtiment ressentent immédiatement les effets d’une embellie dans ce secteur particulier.

Comment l’immobilier se porte à Paris en 2017 ?

En 2015 et en 2016, grâce à une baisse importante des taux d’intérêt pratiqués, on a constaté une forte hausse des ventes, évaluée à 15 % environ. D’une façon générale, les banques ont un rôle déterminant pour l’augmentation ou la diminution des achats dans l’immobilier. Dès lors que les taux augmentent, les particuliers sont moins enthousiastes à l’idée de devenir propriétaires – à l’inverse, quand les banques affichent des conditions d’emprunt plus favorables, les acquisitions sont plus nombreuses.

Cette année, on craint une hausse des taux d’intérêt pratiqués dans le cadre des crédits immobiliers. De plus, si le pouvoir d’achat des Français baisse, leur capacité à emprunter pourrait aussi diminuer — et encourager les banquiers à revaloriser les intérêts pour s’assurer d’obtenir de bonnes conditions de remboursement. Heureusement, si la demande continue à prendre de l’ampleur, les taux sont en mesure de redescendre.